Une Cendrillon

D'après vingt versions tirées de l'anthologie de Nicole Belmont

Tout public, Scolaires, Jeune Public

Une nouvelle variation sur Cendrillon, toute en sobriété, profondeur et poésie, deux comédiennes au service de la narration. Corps, voix, gestuelle, mouvement, tout est précis, rythmé, en parfaite adéquation avec une musique originale et cosmopolite.

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Photos : Stéphane Papeau, Patrick Pike

Équipe artistique

Adaptation : Laure Huselstein
Mise en scène : Serge Irlinger
Univers sonore : Gilles Monfort
Scénographie, lumière : Marie Loup
Regard chorégraphique : Anne-Laure Nivet
Interprètes : Marie De Oliveira, Laure Huselstein

Cendrillon, un conte qui a voyagé

C’est certainement le plus connu, le plus répandu et le plus aimé des grands contes merveilleux. Enfant, nous avons tous connu la version de Charles Perrault, tirée des « Contes de ma Mère l’Oye ». Mais cette version écrite pour un public cultivé et savant de Cour a laissé de côté les innombrables autres qui l’ont précédée et il en existe des milliers de part le monde, recueillies au fil du temps.
Dans son magnifique livre « Sous la cendre », Nicole Belmont rassemble une cinquantaine de Cendrillon originaires de cultures différentes, de l’Europe à l’Orient, de l’Afrique aux Amériques. Ces récits populaires étonnent par leur expressivité, leur imaginaire et leur cruauté : un mélange de rusticité et de poésie qui les rend très attachants.

Une version universelle

Un peu à la manière d’un ethnologue, l’adaptatrice s’est plongée avec appétit dans la lecture des versions du monde, pour en tirer une nouvelle, au caractère à la fois universel et cosmopolite. Fidèle à toutes les histoires – on y retrouve en effet tous les « ingrédients » du conte : la pauvre orpheline, la méchante marâtre, la vilaine sœur, le bal, le Prince, la pantoufle…- elle offre aussi de belles surprises : des épisodes inédits, des variations insolites. Surtout, elle révèle la profondeur du conte qui interroge au plus secret, au plus intime de nous-mêmes.

La mise en scène

Le spectateur assiste à un véritable numéro de duettiste. La parole voyage spontanément de l’une à l’autre interprète dans un jeu de dextérité et d’écoute. Sans jamais se regarder, leurs mots et leurs corps se répondent, se rejoignent, se séparent et s’opposent.
Tout en sensibilité, en ressenti, le spectacle fait jaillir les images, les personnages. Les situations s’esquissent d’un simple éclat de voix, d’un geste, d’un mouvement dans l’espace sans jamais interrompre le fil de l’histoire.
Les deux interprètes évoluent dans un espace épuré, défini par une guirlande d’éclatantes chaussures dorées et baigné d’une douce lumière chamarrée. Une bande sonore accompagne chaque instant du récit, un peu comme une musique de film. Support de l’imaginaire, elle met en exergue les tensions dramatiques. Créatrice d’atmosphère, de couleur, elle construit et déconstruit l’espace, nous transportant d’un lieu à un autre. Elle restitue admirablement la double nature de cette version, à la fois unique par les choix de l’adaptatrice et multiple par le mélange des cultures. Ainsi, elle mêle musique traditionnelle du monde et pièces contemporaines pour percussions.

Téléchargements

Plaquette « Une Cendrillon » (0,8 Mo)

Dossier de présentation « Une Cendrillon » (1Mo)

Photos Haute définition (17Mo)